Maître Avocat Carole TOPOL ORLAND

Je me souviens qu'à un très jeune âge, je n'hésitais pas à exprimer avec enthousiasme mon opinion sur une grande variété de sujets ! Certains pouvaient même me qualifier d'audacieuse. Il était donc naturel pour moi de choisir une carrière dans le domaine du droit. Cela m'a bien servi, mais plus important encore, j'ai tiré une immense satisfaction à aider des centaines de clients, et par extension leurs familles, pendant plus de quarante-sept ans.J'ai eu une enfance plutôt idyllique en grandissant à Worcester, dans le Massachusetts, avec des parents aimants, une famille unie et beaucoup de proches à proximité. Heureusement, en tant que jeune, je n'ai jamais vécu la tourmente que j'ai finie par voir dans les années suivantes au cours de ma pratique, mais mon enfance a informé mon travail, comme c'est souvent le cas. À ce jour, elle demeure pour moi le critère d'une dynamique familiale saine.Certaines de mes souvenirs les plus vivants de mon enfance étaient de m'endormir avec un transistor radio à l'oreille, écoutant Johnny Most annoncer avec animation les matchs des Celtics (Oui, Havlicek a volé le ballon !) et Curt Gowdy en tant que "Voix des Red Sox". Je reste une fan à vie des deux équipes (bien que Mookie Betts soit désormais mon crucible à la Babe Ruth). Ainsi, passer mes années universitaires et de droit à Boston a été une période de gloire sur le plan sportif.À l'université, j'ai choisi la sociologie comme spécialité, ce qui m'a fourni une excellente base pour comprendre la nature humaine, les relations et les interactions. C'était une base naturelle pour l'étude du droit. Mes stages à la Massachusetts State House ont éveillé mon appétit pour la politique et bien que je n'aie jamais franchi le pas pour devenir élue, j'ai travaillé sur de nombreuses campagnes politiques au fil des ans. Avec l'avènement de la programmation par câble, je suis devenue une accro à la politique et une sorte de "policy wonk", probablement bien trop obsédée, surtout lors des deux derniers cycles électoraux.Après mes études de droit, j'ai passé mes années à Worcester, élevant ma famille, travaillant à temps plein dans le domaine du droit et faisant du bénévolat dans la communauté. J'ai été élue présidente de ma synagogue, ce qui a été une expérience spirituelle très appréciée et une occasion de me connecter avec d'autres partageant mes croyances. Cela m'a également appris la tolérance envers ceux qui étaient à des étapes différentes de leur engagement religieux. J'aimais me lever sur le podium et relever le défi d'adresser la congrégation de manière sensible et inclusive envers tous. Cela m'a inspirée et, selon tous les témoignages, à d'autres aussi.En 2002, mon mari, mon fils, qui entrait alors au lycée, et moi avons déménagé à Westport, dans le Connecticut. Ma fille était déjà à l'université à ce moment-là. Je suis amoureuse de cette ville et me sens très chanceuse d'être dans un endroit où les gens sont si talentueux, créatifs, socialement conscients et voisins. J'ai eu l'honneur de servir en tant que membre du conseil d'administration de la Westport Library, un véritable joyau de notre communauté. J'ai également fait du bénévolat et soutenu Near and Far Aid, une organisation caritative extraordinaire axée sur la pauvreté et l'éducation dans le comté de Fairfield. Je crois profondément en le fait de "redonner" à ma communauté.En plus d'être une fan inconditionnelle des sports de Boston, la danse, le théâtre, la mode, le design, la collection d'art moderne et tout ce qui touche à New York nourrissent mon âme.Le Covid-19 a été difficile, mais il m'a aussi offert une incroyable lueur d'espoir. Ma fille, mon gendre, mes deux petits-enfants et mon fils ont déménagé à Westport.Carole, la professionnelleJe suis retournée à Worcester après mes études de droit. Deux jours après avoir épousé mon mari, j'ai commencé à travailler en tant que procureur adjoint. Notamment, j'étais seulement la deuxième femme dans l'histoire du bureau du procureur du comté de Worcester et, à l'honneur de tous, je n'ai jamais ressenti de discrimination fondée sur le genre ni été jugée autrement que par mes capacités. Pendant les cinq années suivantes, j'ai poursuivi certaines des affaires les plus notables, y compris une affaire de viol aggravé et d'enlèvement de trois semaines avec 60 témoins de la défense, alors que j'étais enceinte de neuf mois. Le jury a rendu une condamnation deux semaines exactement avant que je ne donne naissance à ma fille.Mon étape suivante a été en tant que première femme dans un cabinet d'avocats réputé de Worcester, où j'ai maintenu une pratique générale avec une spécialité en défense criminelle et en droit de la famille. C'était tellement intéressant d'être "de l'autre côté". C'est là que j'ai vraiment commencé ma mission de toute une vie d'aider ceux qui en ont besoin, et les dix-huit années passées dans ce cabinet m'ont offert les plus belles opportunités pour ce faire. De toutes les affaires que j'ai traitées, la plus significative est, à ce jour, celle de la gestation pour autrui contestée, un cas de première instance. Finalement, après de nombreuses batailles juridiques, j'ai pu obtenir la garde de l'enfant pour mon client et sa femme. Pourquoi cela m'a-t-il tant marqué ? Pouvoir offrir le cadeau d'un enfant à un couple autrement sans enfant, qui avait mis tous ses espoirs et ses rêves dans ce processus de gestation pour autrui alors novateur, était presque comme être une déesse. Cela a bouleversé leur vie et m'a profondément émue.Après mon déménagement dans le Connecticut, j'ai exercé dans un cabinet d'avocats à Stamford où j'ai rencontré mon désormais partenaire, Eric Broder. Lui et moi avons ouvert notre cabinet spécialisé en divorce et droit de la famille en 2005. Depuis, nous sommes devenus le plus grand cabinet de ce type dans le Connecticut, connu pour notre plaidoirie exceptionnelle, nos compétences et notre compassion. Plus récemment, nous avons renommé le cabinet Broder Orland Murray & DeMattie, LLC. Je suis honorée que Sarah et Chris nous aient rejoints en tant qu'associés nommés et me sens tellement chanceuse de travailler avec tous les avocats talentueux de notre cabinet.Bien qu'au fil des ans, j'aie plaidé certaines des affaires les plus complexes et significatives du Connecticut, et que je le ferai sans aucun doute à l'avenir, je reste engagée, pour chaque dossier, à faire de mon mieux pour parvenir à un règlement. La plupart des affaires se règlent finalement, alors ma philosophie est que nous devrions déployer nos meilleurs efforts pour résoudre l'affaire tôt, afin d'éviter les dépenses émotionnelles et financières qui peuvent transformer un divorce en un processus déchirant.Je crois que la marque de ma pratique réside dans mon expérience de plusieurs décennies, mon attention minutieuse aux détails, ma réactivité extrême envers mes clients et collègues, et ma compassion pour mes clients et leurs familles. Je me considère comme une avocate concierge, offrant un service exceptionnel à mes clients. J'aime ce que je fais et j'ai l'intention de continuer aussi longtemps que possible.